Jarno, 50 ans déja...

1973,
son nom était gravé sur mon sac de classe et sur les tables du lycée des Remparts...
50 ans aujourd'hui...
une autre époque,
des courses "roulette russe" au milieu des botes de paille !
Jarno Saarinen,
Whaa..! respect champion.

...ICI...

...et là...

Pasolini aussi le même jour ... je les ai vu courir ses deux là, Saarinen aurait surement le seul à pouvoir lutter contre Ago le roi ...

Des grands Messieurs, assurément .

Il y a 50 ans, la moto représentait pour moi l'évasion, la liberté, la camaraderie.

Je n'ai d'intérêt à la course moto et aux pilotes que depuis peu, un 20ène d'années bon poids en fait ...

Depuis j'ai acquis cette culture sportive et découvert le parcours des Jarno et consorts (merci entre autre à pti-lane.biz).

Je n'ai donc pas vécu les émois sportifs de l'époque des Jarno, Sheen, Rougerie, Pons et consorts, encore que pour ces 2 derniers (Rougerie et Pons, pas Pons et consorts ...) je connaissais leur "actualité".

La découverte tardive de ces pilotes, m'inspire le respect et le regret de n'avoir pas vécu la période du Continental

t'avais pas de téléphone ni de réseaux sociaux
que Moto Revue et Moto Journal...

Merci Papi pour ces deux liens
J'ai lu le truc en entier et comme XAV si mes oreilles trainaient parfois autour des amateurs de grand prix , je passais surtout mon temps a courir la gueuze et mon blouson est usé aux manches coté comptoir .
J'ai beaucoup de respect pour ces gars qui maitrisent des machines de dingue au point de les amener aux limites . Plus que le cul dans un baquet , une moto nécessite une bonne paire de roubignolles et une intelligence hors du commun pour fréquenter les podiums .

Papimoto a écrit:

t'avais pas de téléphone ni de réseaux sociaux
que Moto Revue et Moto Journal...

De ces 2 revues, ou de Moto 1, je n'arpentai que les essais et comparatifs. Aussi les trucs et astuces de MJ.

Un vague regard sur les résultats des courses, sans plus ...

Quand une moto passait dans la rue, je l'identifiai et pouvais réciter sa fiche technique et son prix    

Le truc débile quoi ...

Plus tars, j'achetai les RMT des motos qui me faisaient rêver mais qui n'étaient pas à ma portée financière.

Pas toujours facile la vie d'apprenti motard à c't'époque  

Oui....grand respect pour cette époque de dingue où il fallait vraiment être couillu pour sortir du lot.
Bon....c'est vrais qu'aujourd'hui, quand tu vois les reportages sur les courses de l'ile de MAN c'est pas beaucoup rassurant.....et sécurisant.
Faut une belle dose de foilie aussi, faut bien l'avouer.
d'autres diront...une grande dose de passion!!!!
C'est vrais que quand tu vois le père DUNLOP voir partir son dernier fils (sur 3) pour essayer de gagner une fois de plus cette course mythique, tu te pose des questions sur l'état de la mère.
mais bon....la moto.....la moto.....toujours la moto...une drogue en fait.
J'ai juste une dernière reflexion c'est que la passion reste la même mais la technique des retransmissions et des reportages/filmage a drôlement progressée.
Personne ne sait vraiment ce qui s'est passé lors de l'accident de Passolini et de Saarinen.
Serrage ? Chaine cassée et blocage ? mystère mais 2 morts et rien pour filmer et expliquer l'accident.
De même pour Pons, serrage apparement ?
Aujourd'hui, tu peux plus te mettre un doigt dans le nez dans un gradin sans que ça passe aux infos ou sur youtube.
Autre époque.

Je suis un poil plus jeune, j'ai suivi l'arrivée de Roberts. Je me souviens d'une photo au MJ200 sur sa 250 avec un angle démentiel (le coude très proche du sol).

Jarno n'était déjà plus à cette époque.

Aujourd'hui les grands prix c'est disons différent (perso le pilotage actuel - à côté de la machine en courbe et pied sorti au freinage - je ne trouve pas ça très esthétique).

JCTOT a écrit:

....
Personne ne sait vraiment ce qui s'est passé lors de l'accident de Passolini et de Saarinen.
......

reprend mon premier post et les liens (pas très visibles) vers les reportages de l'époque.
Tout le monde est d'accord sur une trace d'huile enterrée par l'organisation de Monza...

Copie d'un article sur MotoGP.com, le site de la Dorna :

Une légende en devenir partie trop tôt, par Nick Harris
Le Britannique nous compte l'histoire de Jarno Saarinen, seul pilote à avoir remporté ses deux premiers GP disputés en catégorie reine

Tags MotoGP, 2023, Jarno Saarinen

Beaucoup d'entre nous n'oublieront jamais cette journée, il y a 50 ans. Le 20 mai 1973, le jour où le Championnat du Monde moto a perdu un pilote qui était destiné à rejoindre les Hailwood, Agostini, Nieto, Rossi et Márquez comme l'un des vrais grands, si ce n'est le plus grand. Le seul homme, en 74 ans d'histoire de ce sport, à avoir remporté ses deux premiers Grands Prix disputés en catégorie reine. Des légendes comme Geoff Duke et Max Biaggi font partie d'un club fermé de pilotes qui ont gagné lors de leurs débuts dans l'élite, mais un seul a triomphé lors de ses deux premiers Grands Prix. On parle d'un pilote qui était destiné à remporter les couronnes mondiales 250cc et 500cc au cours de la même saison, 12 ans avant que Freddie Spencer ne devienne le premier et le seul homme à réaliser ce doublé.

Un pilote qui, selon la rumeur, envisageait même de s'adjuger le titre en 350cc la même année pour réussir un triplé. Un pilote qui a perfectionné ses compétences en course sur route sur les lacs gelés de sa Finlande natale avant d'arriver sur la scène mondiale pour décrocher le Championnat du Monde 250cc. Un pilote qui a remporté les légendaires courses de 200 miles à Daytona et Imola en 1973 en battant les 750 au guidon d'une Yamaha 350cc. Un pilote que Yamaha a choisi pour être le fer de lance de son premier titre mondial en 500cc sur une machine à quatre cylindres à deux temps.


Jarno Saarinen, 27 ans, a perdu la vie dans un terrible accident impliquant plusieurs pilotes lors de la course 250cc du Grand Prix des Nations 1973 à Monza. Cet événement a également coûté la vie à l'Italien Renzo Pasolini, qui avait terminé deuxième du Championnat 250cc l'année précédente. Les Grands Prix et la Finlande sont en deuil. Yamaha se retire immédiatement du Championnat du Monde 500cc pour la saison. Il n'est pas étonnant que Yamaha ait choisi Saarinen pour mener le défi des deux-temps dans la catégorie 500cc dominée par les quatre-temps, et il ne les a pas déçus.

Le Finlandais est arrivé en catégorie reine après avoir dominé le Championnat du Monde 250cc et remporté cinq Grands Prix 350cc. On voit souvent ce nouveau phénomène sur les circuits britanniques où il éclipse des pilotes comme Barry Sheene à Mallory Park, Silverstone et même sur le tristement célèbre circuit de Scarborough Road. Il avait besoin d'argent pour financer ses courses de Grand Prix et on a eu la chance que des organisateurs aient eu la clairvoyance de le payer.

La première saison de Saarinen dans la catégorie 500cc est tout simplement sensationnelle. Après avoir remporté la course de 250cc au Paul Ricard en France, il bat la MV Agusta de Phil Read de 15 secondes lors de son premier affrontement en 500cc. Lors de la manche suivante au Salzburging en Autriche, il est même proche de doubler cette avance, son coéquipier Yamaha Hideo Kanaya se classant deuxième. Plus tôt dans le week-end, il s'est imposé dans la course 250cc. À Hockenheim pour le troisième rendez-vous, on s'attend à un triplé mais après une troisième victoire en 250cc, la chaîne de la Yamaha se brise dans la course de 500cc, mettant fin à la série du Finlandais.


Jarno se rend à Monza pour la quatrième manche avec sa femme Soili, dans l'espoir de renouer avec le succès dans les deux catégories. Dans le premier tour de la course 250cc, 15 pilotes chutent dans le Gran Curve après que de l'huile a été répandue sur le tarmac lors de la course 350cc. Un inquiétant nuage de fumée noire s'élève au-dessus du célèbre virage et les pilotes reprennent lentement le chemin de la ligne de départ en empruntant le mauvais sens du mythique circuit. Saarinen et Pasolini ne ressortiront pas. On ne saura jamais où son parcours de Champion du Monde se serait terminé. Je suis simplement reconnaissant d'avoir eu la chance de voir un vrai Champion en action.

Merci, Jarno, je n'oublierai jamais.